Juste se poser les questions, comment une graine peut devenir un arbre géant ? Comment une fleur peut-elle prendre une couleur pourpre ? Comment un ouragan peut-il prendre forme, et déchaîner sa violence en détruisant tout sur son passage ? Et encore bien d’autres faits qui se déroulent autour de nous, dans notre petite vie rangée que l’on prend comme étant le centre de l’univers, ce qui est d’ailleurs légitime dès lors que nous sommes présents et impliqués.
Le processus technique de pousse d’un arbre, d’une couleur formée sur une fleur ou de la formation d’un cyclone est connu. En revanche, l’impulsion nécessaire pour le faire est cachée derrière et représente, entre autres, cette part d’invisible qui fait pourtant bien partie de notre réalité.
Les choses que l’on voit semblent réelles alors que celles qu’on ne voit pas paraissent irréelles. Les yeux perçoivent la vie des jours, le lever, le coucher du soleil. On ressent la pluie sur le visage, le vent sur la peau, bref, le monde qui suit son cours depuis toujours. Et derrière cela que se passe-t-il en fait ? Nul ne peut le décrire concrètement, car il existe une part immense, bien plus importante qui est l’invisible.
Ceci et avec l’humilité de mise dans ce genre de propos, tend tout de même à démontrer que la réalité de l’invisible représente presque l’entier.
Une personne dans l’univers semble représenter une part infinitésimale, pourtant et aussi petite en proportion, elle appartient à cette immensité. Elle fait corps avec elle et forme le remous en surface, de la même manière que la vague danse, tout en appartenant à l’océan.
Le problème inhérent à l’humain est qu’il ne considère que sa réalité, son visible. Par sa vanité, il se prend pour l’océan, alors qu’en fait il est comme la vague, ce qui est bien sûr aussi très important, mais ne lui confère pas le droit de prendre la direction du cosmos.
Etienne
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